Corduba
Samedi 25 avril 2009
Je suis accueilli par René, un anglais dont un ancêtre était originaire des îles anglo-normandes, ce qui explique son prénom français.
Il me demande pourquoi la moto s'appelle Gertrude ? Je ne comprends pas de suite ce qu'il me demande, et fini par lui répondre parce qu'elle m'évoque une bonne grosse allemande de la fête de la bière à Munich, Gertrude commence à devenir une star.
C'est le premier anglophone qui m'accueille depuis le début de mon trip, il ne parle ni français ni espagnol, je galère un peu mais à la fin ça va.
Je dispose d'une chambre et d'une salle de bains, à moi, il me donne directement les clés de l'appart, c'est génial quoi...
René est prof d'anglais dans un lycée privé anglophone à Cordoue.
En ce jour je n'ai rien de spécial à faire alors je glandes chez Néné vu que je les clés. Le soir René m'a promis une sortie.
Le soir venu, nous allons dans un bar de pirates kitchissime avec des bibelots partout, nous buvons un cocktail, mais René du genre un peu stressé insiste pour que l'on ne s'éternise pas trop. Nous allons dans un autre bar du centre ville, rejoindre des amis à lui deux anglophones des potes du boulot prof comme lui, et une de leur élève Letizia de Badajoz ( Une ville espagnole au sud de la frontière luso-hispanique), un morceau de choix, plantureuse à souhait.
Quand le bar ferme nous allons dans un autre qui ferme un peu plus tard, malheureusement je n'ai pas pris la paire de clés que m'a donné René et suis contraint de partir avec lui qui ne veut pas rester trop tard...
Flûte zut crotte chier...
Dimanche 26 avril 2009
Niveau visite, je vais faire un tour à la médina azahara à la sortie de la ville, mais je suis assez déçu ce n'est qu'un tas de pierres avec quelques colonnes restaurées par ci par là.
Visite incontournable de la Mesquita, malheureusement les photos à l'intérieur ne donnent pas grand chose, mais bon, le batiment est d'un splendeur et d'une envergure inégalée par rapport à tout ce que j'ai pu voir avant, je re-re-rencontre d'ailleurs juste devant, la bande de papys bretons que j'avais déjà re-rencontré à Grenade, décidement le monde est petit, Madame me redemande ce qu'il en est de ma blessure, tout va bien madame merci...
En renfourchant la bécane, je galère d'une manière phénoménale pour retrouver l'appart à René en plus vu qu'il habite dans la partie nouvelle de la ville, tout se ressemble, je me résouts à utiliser le GPS qui arrive à me ramener à la maison.
Niveau mécanique, je n'ai plus aucun problème avec Gertrude, apparement cela était dû à une essence de mauvaise qualité, celle que j'ai chopé à Alméria. Surement de la contrebande avec l'Afrique du Nord.
Je passe la soirée du dimanche devant la téloche avec René, le thème du magazine de ce soir la crise, qui commence doucement à inquiéter les espagnols en cette année 2009...
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres