Le tour de l\'Europe en 125

Le tour de l\'Europe en 125

De Zaragoza à Andorra

En ce 4 juillet 2009, mon ultime jour dans la grandiose Saragosse se termine, il est temps pour moi de monter les valises sur Gertrude et de reprendre la route direction Andorre, le pays des Pyrénées, ou ça alors quel étonnement je n'ai pas trouvé de couches à surfer, la plupart des peu d'Andorrans étant soit absent, soit ne répondant pas du tout, ils créent des profils pour voyager eux, mais refusent d’accueillir les voyageurs, bref, je ne suis pas vraiment surpris.

 

Pour le maximum de plaisir je refuse de prendre l'autopista, et prends par les petites routes, premièrement je passe la ville de Leciñena puis continue en direction de Sariñena.

 

 

Un bled sur la route

 

A Barbastro j'arrive enfin sur les contreforts des Pyrénées, les choses sérieuses vont enfin commencer.

 

 

La ville du chanteur,

 

La N230 fini par m'amener au village de Puente de la montañana, encaissé dans la vallée de la "Noguera Ribagorçana". Je m'arrêtes pour faire une pause déjeuner dans une auberge à prix raisonnable, et continues en empruntant la petite route n° C 1311, un joli panneau me fait savoir que je suis entrée en pays catalan.

 

 

Comme vous pouvez le voir, il fait encore très beau à ce moment là, mais ça ne durera pas, la pluie me rejoindra un peu plus loin au niveau de Sort, dans une autre vallée, celle de la "Noguera Pallaresa". Je retrouve la N260, très fréquentée en samedi 4 juillet, tout le monde est parti faire son plein en Andorre.

 

 

Les Pyrénées catalanes juste avant le grain.

 

Arrivée à la frontière, une belle queue se profile, les douaniers des deux parties ont décidé de faire du zèle...

Peu m'importe, je passe devant tout le monde, encore un avantage de la moto, et en passant entre deux poteaux j'emprunte même une voie directe qui passe sur le côté du poste de douane, comble du tout, personne ne m'empêche de prendre la photo :

 

 

Me voilà enfin en Andorre et sous la pluie s'il vous plait...

 

Je vais direct au camping "Envalira" où j'avais l'habitude de descendre les fois précédentes. Le patron Emilio est là avec tous ses petits enfants, il me charrie un peu et sors la phrase désormais mythique " Si la moto tombe en panne tu fini en trottinette"...

 

Bref, coup de bol la piscine est en service, ce n'est pas de refus, je fais la connaissance d'un monsieur d'un certain age (plus de 70 ans), qui parles français, mais que je prends pour un allemand du fait de son fort accent, mais non que nenni il s'agit d'un Alsacien (te pur souche yo) ça donne quelque chose dans ce genre :

 

 

Le monsieur est venu faire une halte au frais avant de continuer vers l'Espagne, accompagné de sa femme et de ses petits enfants. Nous tapons la discute, je reste l'oreille bien tendue pour bien comprendre, il me dit que sa femme ne parles pas un seul mot de français, elle le comprend seulement, il me raconte également l'accident qu'il a eu avec un motard venu se pulvériser sur sa grosse Mercedes classe E, le monsieur esquissera même une petite blague "Un folontaire au ton t'organes",

 

 

Elle est connue mais ça fait toujours rigoler. Pour moi, cette rencontre restera incroyable car pour la première fois de ma vie, je rencontre des français de souche qui ne parlent pas français. On fait une petite course de natation avec son petit fils de 12 ans, il gagne sans trop de soucis...



21/01/2011
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